Un Lettre de 1948 / A Letter Written in 1948

Papa Georges Sasseville a écrit la lettre suivante, un mois avant Camille est née en 1948. C’est pourquoi à la fin de la lettre, il demande Martha et Paulette pour prendre soin de leur mère. Papa ne pouvait pas rentrer à temps en avril pour être avec Maman Marie-Louise. Il est arrivé au début du mois de mai 1948. C’est une histoire d’amour.

Vous pouvez télécharger la copie originale de la lettre en cliquant ici:

Georges Sasseville – Camp Sussex, Sussex – 20 Mars 1948

Mlle Martha Sasseville,

Ma cher Martha ces avec joie que je répond a ton aimable petit lettre que je vient de recevoir. Voit tu sa fait toujours plaisir a un père de recevoir des lettre de ses enfant qu’il aime beaucoup et surtout ses petite filles. Oui je les aime et surtout je prie la bonne St. Vierge très souvent de vous protéger de vous conserver pure et Martha soi certain que Dieu te aimera et qu’un jour voit tu il se présentera un petit St. Joseph qui fera ton bonheur car le bon Dieu a dit sois chas et tu prendra un homme chas. Bien compris si tu fait pas une religieuse la servant de Dieu sa sera encore bien mieux. Martha, tu ma fait bien plaisir quand tu me dit que ses bien a la maison que vous aitre le mieux, a oui ses bien la que vous allez vous ramasser le bonheur et vous préparer une sainte avenir. Et sois certain que ses le seul moyen pour être heureux sur la terre et encore plus au ciel ses ton père qui te le dit qui dit rien des chose vrais. Bon, je vais te parler d’autre chose, ici on ait tout bien et on démoli toujours sa va bien et cette semaine j’ai vendu pas mal ses ma plus grosse prière en continue de bien remercier le bon Dieu et je suis certaine qui va nous bénir et qui vas nous faire vendre tout sa et qu’on puis aller vous trouver au plus vitre. A soir André-Anne est coucher sur son lit le comité est aller au vut et les femmes son a la cuisine avec leur maris et a la chambre de toilette et qui lave et se frottée en.

Et moi, je te écrit sa me prend bien un heure et demi a écrire sa me fait passer la vieller avec toi et aussi avec tout les autres de la famille en. Ici cette semaine il a fait bien beau, a soir on voit rien quelque tache de neige ici et la vous me dirait si il a bien encore de la neige a St. Eugène.

A oui ta mère m’avait parler des veau sur la lettre et je oublier de lui répondre sur cette question voit tu je voulait garder seulement que 4 ou 5 petit tore et 4 a 5 petit boeuf les petit boeuf ses pour faire du boeuf a 3 ou a 4 an il vont peser deux foi comme les tore et 4 a 5 tore par année on n’en na bien assez ses bien cela que j’avais dit a Paul et a toi.

Et bien au revoir, je crois bien si le bon Dieu veut si il a rien de fauche qu’il arrive je serai au prêt de vous autre au milieu de vous autre au commencement de mois de mai j’ai bien être.

Martha, tu passera ma lettre a Paulette et a ta mère aussi. Georgette doit être mieux de sa gripe suppose et il doive être rendu dans leur petite maison. Martha, je voudrai que tu garderai ma lettre et que tu la lirai de tes entent pour suivre les conseille que je te donne au debout de cette lettre et Paulette aussi.

Au revoir a tous un beau gros bec a pincette a tous.

Ton père qui ne vous oubli pas,
Georges Sasseville

Martha et Paulette je vous recommande d’entourer votre mère. De vos meuleur soin et de saint pâtis. Votre cher maman en. Cher maman. G.S.

Papa Georges Sasseville wrote the following letter one month before Camille was born in 1948. It’s why at the end of the letter he is asking Martha and Paulette to take care of their mother. Papa could not come home on time in April to be with Mama Marie-Louise. He arrived the early part of May 1948. It’s a love story.

You can download the original copy of the letter by clicking here:

My dear Martha,

It is with joy that I reply to your sweet small letter that I just received. You see it always gives your father pleasure to receive a letter from one of his children that he loves, especially his little girls. Yes, I love you all and above all I pray to the good St. Mary very often to protect you all, to keep you all pure, and Martha, it is certain that God loves you and that one day you will receive a small St. Joseph who will give you happiness, because God will keep an eye on you. I understand if you do not become a nun, but it would be better if you did. Martha, you gave me much pleasure when you told me everything at home goes well, so it is that you should find happiness at home, now and in the future. And truly that is the only way to be happy on earth and in heaven, and believe it when your father (who speaks nothing but the truth) says this.

Well, I’ll talk about something else. Here we are all well and we’re still demolishing – it goes well and this week I sold a lot – its my biggest prayer that it will continue well, I thank God and I am sure we will be blessed and we’ll sell it all, so that I will see you all sooner. Tonight André-Anne  is lying on his bed, the workers have gone to the cinema, and the women are in the kitchen with their husbands and in the dressing-room, washing & scrubbing up.

And I, it’s taking me an hour and a half to write this letter, like passing the time with you, as well as the rest of the family. Here this week the weather was fine, at night we see nothing but a patch of snow here and there, and you tell me if you have more snow in St. Eugene.

Oh yes, your mother told me about the calves in her letter and I forgot to reply to her on this issue. I see she wanted to keep only 4 or 5 small calves and 4 to 5 small bulls, the bulls will weigh twice as much as the calves in 3 or 4 years, and its good enough. That is what I had said to Paul and you can remind him.

Well goodbye, I think if God wants it, if everything goes well and nothing wrong happens, I will be near you all at the beginning of May.

Martha, you will pass my letter on to Paulette and to your mother too. Georgette must be over her bad cold by now, and I assume they must have returned to their small house. Martha, I want you to keep my letter and remember to follow the advice I gave you at the beginning of this letter, and Paulette also.

Goodbye to all, a nice big kiss and pinch to everyone.
From your father who do not forget you,
Georges Sasseville

Paulette and Martha I recommend you to surround your mother with care and tenderness.
Your dear Mom. Dear Mom. G.S.